We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Corps étrangers

by Toby Laflamme

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      $5 CAD  or more

     

1.
Corps étrangers (free) 03:48
Si ton sourire. Est un mensonge avec des dents. Si tu carbures à la haine. Pour aller de l'avant. Si ton coeur est aigri. Et rongé par l'ennui. Si il n'y a que des rêves brisés. Au fond de tes souliers. Passe ton chemin. Si t'as la langue bien pendue. Mesquine comme un serpent. Et si tes mots ne servent. Qu'à saigner à blanc. Si pour toi la vie. N'est qu'une course folle. Qu'il faut gagner à tout prix. Pour pas que ta joie s'étiole. Passe ton chemin. Tu ne verras rien de moi. Nous resterons. Corps étrangers. Des lignes parallèles. Qui ne se croiseront jamais. Et s'il te plaît. Laisse ma tête en paix. Si ton regard est voilé. Par ta propre suffisance. Et que ton discours, stérile. Vaut moins que le silence. Si la colère est ton guide. Ton salut, la vengeance. Et que tu tires profit. Du mal et de la souffrance. Passe ton chemin. Tu ne verras rien de moi. Nous resterons. Corps étrangers.
2.
Gosseux de chansons (free) 03:15
Moi j't'un gosseux de chansons. T'aimes ça ? Tant mieux sinon tant pis. J'fais pas ça pour me faire des amis. Dans mon sous-sol, je gratte de la guit. J'profite de la vie qui passe moins vite. Grâce à la musique j'garde le rythme. Je ne fais pas ça pour me vendre. Et au risque de te surprendre. J'veux pas être la prochaine sensation. Qui fera danser les moutons. Moi j't'un gosseux de chansons. J'fais du bricolage verbal de bas étage. Des tounes en papier construction. Tes oreilles goûtent à ma recette maison. Chansons sucrées pour faire brailler. Chansons salées pour déconner. Si tu veux m'faire taire. C'est pas demain la veille. Pendant qu'tu chiales. Moi j'chante pareil. Je ne fais pas ça pour changer le monde. Mais surtout pour charmer ma blonde. J'veux pas être la prochaine patente virale. J'cherche un remède contre le banal. Moi j't'une rockstar de quartier. Et je prêche dans le désert. Inconnu et négligé. Au-delà de mes frontières. Gosseux de chansons, sans foi ni loi. Un fou des mots, je ne sais quoi. Un loose cannon, je m'aperçois. Ma langue je la retourne sept fois. Je ne reculerai pas. Cette fois, je ne m’enfuirai pas. Indépendant, j'le suis déjà. Je marche à toi. Comme un soldat. Rien d'autre qu'un autre. Gosseux de chansons. Parmi tant d'autres. Gosseux de chansons. Couplet optionel (hihi) : J'fais pas ça pour les autres. Jamais eu besoin d'apôtres. Moé j'gosse des chansons pour le fun. Sans faire de mal à personne.
3.
Le Rôdeur (free) 04:11
Où sont passés les hommes? Je n'en trouve plus. Ils ont quitté le navire avant les rats. Dieu seul sait si c'est mieux ainsi. Du nord au sud, d'est en ouest. Le temps passe comme une caresse. Mes pieds fragiles sur le côté du chemin. Marchent vers nulle part. Guidés par l'instinct. Instinct de survie ou pulsions de mort. Je souvent vu l'enfer du décor. Des continents de vertiges. Des marées hautes de douleurs. Des ruines gorgées de tourments. Des cendres soufflées par le vent. Mais qu'est-ce qui a dévasté le monde? Suis-je le seul à me nourrir de secondes? Je suis le rôdeur, étranger en tout lieu. Je traine ma carcasse, de ville en ville. Post-apocalyptic warrior. Let's put this place on fire. Je veux brûler seul. Dans une nuit sans fin. Éclairer pour une dernière fois. Ces tristes paysages. Je laisse derrière moi. Le chaos et les ravages. En cet âge des ténèbres. Sombre et troublée. Mon coeur est une usine. Désaffectée. Du nord au sud, d'est en ouest. Dernier survivant de mon espèce. J’entends la voix d'extinction. Elle chuchote à mon oreille. Qu'elle aura raison. Les hommes comme moi. Elle n'en qu'une bouchée. Des cités entières. Elle a dévoré. Elle mangera à sa faim, jusqu'au dernier. Jusqu'à la toute fin, de l'humanité. Instinct de survie ou pulsions de mort. Je souvent vu l'enfer du décor. Des continents de vertiges. Des marées hautes de douleurs. Des ruines gorgées de tourments. Des cendres soufflées par le vent. Mais qu'est-ce qui a dévasté le monde? Suis-je le seul à me nourrir de secondes? Je suis le rôdeur, étranger en tout lieu. Du bout du monde, je vous dit adieu.
4.
La Gran' Porte (free) 03:31
Un jour ou l'autre. Je m'envolerai. De mes propres ailes. Vers l'éternité. J'irai rejoindre mes amis. Hélas, déjà partis. Ceux qui ont laissé des traces. Et des rides dans ma face. Nous irons boire de la bière en enfer. Et rentrerons sur la pointe des pieds. Au paradis, notre copain Saint-Pierre. Ouvrira la Gran' Porte sans broncher. Parce qu'on a. Des contacts. On est big. En tabarnak. Tassez-vous d'là. Mes p'tits anges. Il se peut très bien. Que les choses changent. Un jour ou l'autre. J'ajouterai. Ma couleur au firmament. Parce qu'au bout de tout le temps. Le blanc ça devient vachement déprimant. Nous irons foutre le bordel en enfer. Et rentrerons sur la pointe des pieds. Au paradis, notre copain Saint-Pierre. Ouvrira la Gran' Porte sans broncher. Parce qu'on a. Des contacts. On est big. En tabarnak. Tassez-vous d'là. Mes p'tits anges. Il se peut très bien. Que les choses changent.
5.
Sourd d'amour (free) 02:27
Je n'entends plus rien. De l'oreille gauche. Privé à présent. Des cris d'la débauche. Ceux qui déchirent la nuit parfois. Lorsque les amoureux ont froid. Je n'entends plus. Les voix immenses. Qui font trembler. Les pistes de danse. Quelqu'un a mis. Ma vie en sourdine. J'pense que c'est toi. Qui enfonce l'épine. Qui perce mon tympan. De ton absence. Rien d'autre à entendre. Que tes silences. Je suis sourd d’amour. Je n'entends plus rien. De l'oreille droite. Le temps d'un instant. J'sens mon coeur battre. La vie qui circule. Sans se reposer. Une autoroute de liberté. Je n'entends plus. Ta voix, tes mots. Et ton prénom dans mon cerveau. Quelqu'un a mis. Ma vie en sourdine. J'pense que c'est toi. Qui me courbe l'échine. Qui perce mon tympan. De ton absence. Rien d'autre à entendre. Que tes silences. Je suis sourd d'amour.
6.
Slam de guerre (free) 01:52
J’irai cracher sur vos tombes. J’irai marcher où il ne faut pas. Le précieux sang de la colombe. A trop coulé sur mes états. Regardez-moi dans le blanc des yeux. C’est la couleur de mon drapeau. Vous l’avez sali peu à peu. À présent il est noir comme ces mots. Je n’oublierai rien, je n’ai plus peur. De bouffer votre coeur pour vous faire mal. Chanter haut et fort que c’est la guerre. Vous aurez la paix six pieds sous terre. Je suis à la tête d’une grande armée. Où les soldats sont mes idées. Inutile de vous dire qu’à l’avenir. Ce qui vous attend c’est le pire. Il y a de la haine dans mes silences. Il y a du sang sur ma conscience. Vous l’avez sali peu à peu. À présente elle est noire comme ces mots. Je n’oublierai rien, je n’ai plus peur. De bouffer votre coeur pour vous faire mal. Chanter haut et fort que c’est la guerre. Vous aurez la paix six pieds sous terre. Je croyais que le temps effacerait tout ça. Je croyais que le sable effacerait vos pas. À présent que je ne crois plus en rien. Je ferai le mal et le ferai bien. J’ai enterré les souvenirs. Les regrets et les sourires. Pour qu’à jamais résonne en moi. Le triste slam du combat. Je n’oublierai rien, je n’ai plus peur. De bouffer votre coeur pour vous faire mal. Chanter haut et fort que c’est la guerre. Vous aurez la paix six pieds sous terre. Slam de guerre.
7.
Jouer à l’autre. Jouer à l’autruche. T’as peur d’être faussement toi-même. Peur d’être vraiment quelqu’un d’autre. La tête dans le sable, sous les problèmes. Qui sont plus grands par ta faute. Ce n’est pas tout d’avoir des ailes. Il faut savoir s’en servir. À quoi bon dominer le ciel. Si on ne sait pas atterrir. Bien au-dessus de toi. La gravité fait la loi. Tout ce qui monte redescend. Tout ce qui tombe fend le vent. Et pourtant. De temps en temps. Tu te mens. Tu te sens. Le plus fort maintenant. Tu fais semblant un moment. Lorsque le doute s’est dissipé. Et que tes rêves sont morts dans l’oeuf. Ta véritable identité. Voudrait bien sang neuf. Et tu vis. Et tu revis. Tous les jours dans la même peau. Et tu nies. Et tu renies. Ta pauvre cervelle d’oiseau. T’as peur d’être faussement toi-même. Peur d’être vraiment quelqu’un d’autre. La tête dans le sable, sous les problèmes. Qui sont plus grands par ta faute. Ce n’est pas tout d’avoir des ailes. Il faut savoir s’en servir. À quoi bon dominer le ciel. Si on ne sait pas atterrir. La part d’ombre. Celle que tu caches. Le côté sombre. Sous la cuirasse. Sous la menace. La carapace. Cède sous le poids. De celui que tu n’es pas. Toi, bête à plume. Montes le volume. Tâche de comprendre une fois pour toute. La tête à l’ombre. Le corps au-dessus. C’est plus facile de te piler dessus. Car tes défauts de qualité. Tes qualités qui font défaut. Mènent à ta perte, pauvre girouette. Comme il a peur. L’oiseau de malheur. Il tremble à l’idée de s’envoler. Et de ne plus jouer… À l’autre. Jouer à l’autre. Jouer à l’autruche.
8.
Ville Fantôme (free) 04:03
Nous marchions tranquillement dans les rues désertes. Déjà, nous avions plus d'une rasade dans l'gosier. Quand nous sommes tombés sur une porte entrouverte. Nous nous sommes permis d'entrer. C'est là que nous avons goûté l'horreur. Senti l'odeur de la peur. Touché l'impalpable, vu des choses incroyables. Entendu des ritournelles qui glacent le sang. Des cracheurs de feu aux regards menaçants. Faisaient brûler des livres et des têtes d'enfants. Dans sa boule de cristal, une femme à barbe fatale. Nous a prédit le pire, nous allions drôlement finir. Au bout d'une corde ou du haut d'un crochet. La rumeur comme notre sang très vite s'est répandu. C'est vrai à 100%, on les a pendus. Ils perdaient la raison ainsi que leur salive. Le spectacle de la mort les rendant fous et ivres. Avant le lever du soleil, nous étions revenu. Transparents comme le vent, muets comme des statues. Nos regards aiguisés sondaient le fond des coeurs. À la recherche de vérité et d'un peu de chaleur. Maintenant que notre vivrons toujours. Notre liberté, c'est notre prison. Le sablier enterre les jours. Les années et les saisons. Sous le chapiteau de la Ville Fantôme. Chaque nuit nous crions en silence. Notre mal de mourir à contresens. Chapeaux haut-de-forme, pâles figures. Transparents comme le vent pour la plupart des gens. Mémoires d'hommes et âmes impures. Transparents comme le vent pour la plupart des gens. Et jamais vous passez par là. Sous le chapiteau de la Ville Fantôme. Tendez l'oreille, serrez les dents. Une ritournelle vous glacera le sang.
9.
Je resterai là (free) 04:49
Je resterai là même si le ciel nous tombe sur la tête. Et que des jours moins roses viennent assombrir la fête. Je resterai là contre vents et marées. Aucune tempête ne saura m'arrêter. De t'aimer. Je resterai là même si le feu ravage la ville. Même si le temps qui passe menacent nos corps fragile. Je resterai là jusqu'au bout de la route. Traversant les déserts et les mers de doutes. Et si les ponts viennent à tomber. Entre nous et le monde entier. Je resterai là. Et si les bombes s'mettent à sauter. Je resterai là. Je resterai là. À tes côtés. Je resterai là même si les dieux s'mettent à crier. Qu'la fin du monde est proche, qu'il vaut mieux s'en aller. Je resterai là même si les autres te tournent le dos. Aucune barrière ne saura m'arrêter. De t'aimer. Je resterai là même si nos jours sont comptés. Si l'soleil se couche pour jamais se relever. Je resterai là jusqu'au bout de la nuit. Combattant les cauchemars et l'insomnie. Et si les ponts viennent à tomber. Entre nous et le monde entier. Je resterai là. Et si les bombes s'mettent à sauter. Je resterai là. Je resterai là. À tes côtés.
10.
Je contemple le monde. Du haut de mes deux pieds. Ce n’est pas l’Everest. Mais c’t’assez haut pour moi. J’suis à l’image de ma planète. En constante révolution. Une seule chose m’inquiète. C’est que je refuse de tourner en rond. Autour d’un soleil. De quelqu’un de plus brillant que moi. Qui a compris comment je fonctionne. Laissé dans l’ombre pour qu’il rayonne. Sous le regard méprisant des étoiles. Je comprends, j’assimile. Je suis petit et c’est très bien.

about

Corps étrangers : 10 chansons franco-crash pour tes oreilles.
Plus d'infos : www.tobylaflamme.com

credits

released May 29, 2019

Paroles & Musique : Toby Laflamme
Arrangements : Vincent Dargis & Toby Laflamme
Réalisation : Vincent Dargis
Invités : Elyanne Breton & Michel Lamoureux
Illustrations : Gabrielle Oltra
Graphisme : Mélissa Désilets & Toby Laflamme

license

all rights reserved

tags

about

Toby Laflamme Terrebonne, Québec

Mon nom est Toby Laflamme et j'suis un « gosseux de chansons » de Terrebonne.

contact / help

Contact Toby Laflamme

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Toby Laflamme, you may also like: